Concevoir ensemble le numérique pour changer la ville

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9 novembre 2021 GCL38

Ma P’tite Poubelle, l’appli d’aide au tri sur l’agglomération grenobloise

Au départ : le besoin de renforcer l’information sur le tri dans le but de réduire les déchets

Où jeter les piles, les chaussures usées, les vêtements en bon état, les écouteurs HS ? Dans le bac vert, dans le bac gris ou dans un bac de la déchèterie la plus proche ? Pas évident de s’y retrouver !
Améliorer l’information pour améliorer la qualité du tri, c’est l’objectif de l’application Ma P’tite Poubelle qui est née lors de la première édition du Grenoble CivicLab. Anna Rebelles, designer et Édouard Monnet, intéressé par la question du tri ont profiter de la démarche pour lancer les premières pistes d’un projet de guidage du tri en direction des usagers de la métropole.

L’application recense donc l’ensemble de l’information sur les bons gestes « déchets ». La réduction des déchet s’invente autour d’un jeu basé sur le suivi de ses propres poubelles comparé aux poubelles de l’immeuble où l’on réside.

Ma P’tite Poubelle a été lauréat de la 1ere édition du CivicLab pour le défi « contribution citoyenne ».
Il a bénéficié, à la suite, d’un accompagnement par La Turbine.coop avec les développeurs du Campus Numérique in the Alps afin de présenter une première version de l’application au Smart City World Congress de Barcelone quelques mois plus tard.

Ma P’tite Poubelle n’a pas hésité à participer à la 2e édition du Grenoble CivicLab qui lui a donné l’occasion de se rapprocher du projet d’entrepreneuriat étudiant Unico, qui partage certains objectifs et fonctions de Ma Petite Poubelle. Quelques temps après, une nouvelle version de Ma P’tite Poubelle est développée professionnellement pour être expérimentée sur un quartier de Grenoble-Alpes Métropole en 2021.
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Et aujourd’hui ?

L’application propose désormais plusieurs fonctions :

  • Trouver toutes les informations liées à un déchet,
  • Connaître la qualité de tri de ses poubelles (remontée d’informations concernant la qualité de tri de son immeuble, grâce à une remontée de données de la part des ripeurs)
  • Connaitre la quantité de déchets produites
  • Lire et recevoir des conseils liés aux déchets 

En savoir plus sur Ma Petite Poubelle disponible pour Android

Envie de tester et de rencontrer les porteurs du projet ?

Ma P’tite Poubelle sera présente lors de la soirée de lancement du Grenoble CivicLab#3
Mardi 23 novembre à 18h pour une démonstration de l’application.

S’inscrire à la soirée de lancement du 23 nov.

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9 novembre 2021 GCL38

Dabba, le service de consigne de vaisselle à emporter est passé par Grenoble CivicLab…
Qu’en a-t-il retiré ?

Témoignage de Caroline Laubertie, co-fondatrice et gérante de Dabba-Consigne

 

Au départ, une envie pratique et écolo pour éviter les emballages

Dabba, vous connaissez ?  Si vous habitez dans l’agglomération grenobloise, vous avez peut-être déjà eu recours à ces boîtes en verre pour votre déjeuner à emporter à la place des emballages à usage unique ?
Emballage et suremballage font en effet partie du modèle économique de la vente à emporter mais également de son impact écologique ! C’est en commandant de bons petits plats que Caroline Laubertie en est venue à penser qu’il fallait répondre à ce besoin de vaisselle et inventer un système de consigne pratique et efficace. Laissant son job dans l’industrie, Caroline s’est lancer dans le projet dans le bassin Grenoblois.

En 2019, Dabba participait à la deuxième édition de Grenoble CivicLab et finissait même avec le prix du Défi Libre.
Retours en quelques mots sur l’intérêt de prendre part à la démarche pour une entrepreneuse en devenir.

 

Tu es arrivée dans le CivicLab#2 avec cette idée de consigne.
Qu’est-ce que la démarche t’a apporté à toi et au projet ?

« Je me suis inscrite au Civiclab alors que dabba n’était encore qu’une petite idée dans ma tête.
Le CivicLab m’a permis de pitcher mon idée en public pour la première fois et de recueillir les premiers retours sur cette idée de consigne pour la restauration à emporter. De plus, j’étais persuadée de la nécessité d’utiliser le numérique pour remettre la consigne au goût du jour mais j’avais très peu de compétences dans le domaine. Le CivicLab m’a permis de suivre tout un parcours qui m’a mise en face des bonnes questions à se poser autour de la création d’une application. »

Tu as eu la chance d’être Lauréate du CivicLab#2, qu’est ce que ça a changé ?

« Être lauréat du CivicLab m’a aidé à me faire connaître et m’a conforté sur la pertinence de la mise en place d’une consigne numérique. 2 ans après le CivicLab, nous continuons à être en contact avec la Turbine en ce qui concerne le développement de notre application mobile. »

Si tu devais résumer le CivicLab en 3 mots clés ?

« Des rencontres, des apprentissages, un écosystème engagé et solidaire. »

 

Et aujourd’hui ?

Quelques temps plus tard, Marion Scapin a rejoint l’aventure et Dabba a intégré l’incubateur social Ronalpia. Caroline et Marion ont testé le concept sur le terrain en lançant le service avec quelques restaurateurs en 2020… Aujourd’hui, l’équipe compte 8 personnes. Plus de 70 restaurateurs sont partenaires du service à Grenoble, mais aussi en Savoie et Haute-Savoie, ainsi qu’à Lyon depuis juin dernier avec le projet « La Gamelle Consignée ».
Alternant phases de test et de développement du projet, Dabba est aujourd’hui un service opérationnel pour les restaurateurs comme pour les clients.
En cette fin d’année 2021, Dabba lance son application, pour faciliter les transactions, la gestion des stocks… bref son usage au quotidien et en fera la démonstration lors de la soirée de lancement du Grenoble CivicLab#3.

Pour retrouver toutes les informations du projet et utiliser Dabba, rendez-vous sur www.dabba-consigne.fr

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Dabba sera présent lors de la soirée de lancement du Grenoble CivicLab#3
Mardi 23 novembre à 18h pour une démonstration de son application.

S’inscrire à la soirée de lancement le 23 nov.

 

 

 

 

 

 

 

 


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9 novembre 2021 GCL38

Smile in the light, jeu interactif et collaboratif est passé par Grenoble CivicLab…
Qu’en a-t-il retiré ?

Témoignage de Ophélie Jaret, étudiante en design et porteuse du concept

Au départ, une envie de dispositif ludique pour susciter des interactions sociales

Que faire en attendant le tram ou le bus, le soir ou la nuit ? Comment dépasser les réticences à échanger ou à se parler entre usagers nocturnes des transports en commun alors qu’on a rien de mieux à faire ? Et bien on peut s’amuser, jouer ! C’est avec ce concept à l’état d’idée, et qui constituait son projet de fin d’étude, qu’Ophélie Jaret, étudiante en design, s’est lancée dans le CivicLab#2 en 2019. En réponse au défi « Plus belle la nuit », Ophélie a proposé un dispositif de jeu interactif installé aux arrêts de tram qui favorise les interactions sociales nocturnes en attendant le prochain tram.

Elle a rapidement rencontré d’autres participants, motivés par l’idée et prêts à apporter des compétences techniques numériques importantes pour réaliser un premier prototype. Inspiré par les jeux d’arcade (Tetris, Snake, Space invaders…), le prototype réalisé au cours du CivicLab a repris le principe d’un Pong (sorte de tennis de table) mais en grandeur nature basé sur les mouvements des personnes dans l’espace. Un dispositif de projection au sol et de captation de mouvement permet le déplacement d’une raquette virtuelle simultanément aux déplacements des joueurs de chaque coté de l’arrêt pour se renvoyer la balle. Les temps de jeu seront coordonnés aux passages réels des transports afin que la partie prenne fin à l’arrivée du tram ou du bus.


Retours en quelques mots sur l’intérêt de prendre part à la démarche Grenoble CivicLab

Qu’est‐ce que la participation à CivicLab t’a apporté ?

« À titre personnel, le CivicLab m’a fait sortir de ma zone de confort. J’étais dans une ville que je ne connaissais pas encore, pour aller rencontrer des personnes que je ne connaissais pas, pour participer pour la première fois à un concours de ce type. J’ai appris à m’affirmer en me présentant comme porteuse de projet et en proposant mon projet.
D’un point de vue professionnel (mais aussi personnel), j’ai pu rencontrer différents profils de personnes, tous bienveillants et compétents, pour échanger sur les idées que j’avais. J’ai appris à vulgariser au maximum mes propos pour une meilleure compréhension de tous. Mais aussi à avoir une bonne écoute et à savoir lâcher sur ses idées quand on est porteur de projet. »

Qu’est‐ce que le CivicLab a amené à ton projet ?

« Le CivicLab a permis au projet d’évoluer à l’état de prototype, ce qui est une énorme avancée. Passé de l’état d’idée à l’état de prototype concret permet de se projeter et donner vie au projet.
Au début des ateliers, j’ai pu présenter mes premières idées. Nous étions 6 autour de la table pour échanger autour du projet. De mon point de vue de designer, il me manquait des données techniques pour faire évoluer les idées. C’est principalement ce que le CivicLab a pu m’apporter : toutes les compétences techniques des autres participants. »

Quels sont les 3 points principaux que tu retiens du CivicLab ?

« Si je dois retenir 3 choses je dirais :
‐ La réflexion collective : aller tous dans la même direction pour faire évoluer le projet. Les points de vue et compétences de chaque participant permettent de voir les différents angles d’un projet.
‐ L’aspect humain : les rencontres, l’écoute et l’accompagnement
‐ Le challenge et l’avancé des projets : les deadlines des présentations ou ateliers qui sont assez espacés dans le temps et qui nous laisse le temps de faire les choses. »

Et aujourd’hui ?

A l’issue du Civiclab, Ophélie a poursuivi le projet. Rejointe par un associé, elle propose à présent une version « événementielle » du jeu qui s’installe à la demande dans les moments d’attente et travaille des versions à déployer dans l’espace public.

En savoir plus sur : smileinthelight.com

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Envie de tester et d’en savoir plus

Smile in the light sera présent lors de la soirée de lancement du Grenoble CivicLab#3
Mardi 23 novembre à 18h pour une démonstration de son dispositif.

S’inscrire à la soirée de lancement


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3 mars 2020 GCL38

Et si le tri devenait un jeu ? Le projet Dump it vise à instaurer un nouveau rapport au geste de tri, en incitant ceux qui ne trient pas encore correctement à le faire.

Le projet repose sur une poubelle connectée, dans laquelle vous pouvez jeter ou non des déchets : la poubelle refuse les déchets non recyclables !

Ce dispositif physique est couplé à un jeu de gestion de ville sur smartphone : ce que vous jetez dans la poubelle est transformé dans le jeu en « ressources », nécessaires à la construction de nouveaux bâtiments. Le jeu peut se jouer seul ou en équipe, dans quel cas il est possible d’affronter d’autres équipes sur le terrain des ressources.

Dump it est avant tout destiné aux universités et aux lycées, mais pourrait être utilisé dans d’autres contextes, dans d’autres lieux de vie en collectivité ou accueillant du public.

Imaginé et développé par Coralie, Claire, Pauline et Damien, comme un projet de fin d’étude, Dump it a pu mûrir dans le CivicLab en se nourrissant des retours des participants et animateurs. Le projet est lauréat du défi « Tri Pop », porté par la Métropole de Grenoble et Citéo.

Prochaine étape pour le projet, désormais sous un nouveau nom, EDGA : l’expérimentation au sein d’un établissement, un campus ou sur un territoire ?


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25 février 2020 GCL38

«Après 2 semaines, on retient 10% de ce qu’on a lu ; on retient 90% de ce qu’on a dit et expérimenté »

C’est avec ce leitmotiv que l’équipe de Watt’SIM a pensé et fait mûrir son projet durant la seconde édition du CivicLab. L’objectif du projet ? Sensibiliser les futurs adultes au fonctionnement et à l’utilisation des ressources énergétiques renouvelables.

Comment ? Avec un jeu éducatif, Watt’SIM, qui donne la part belle à l’expérimentation. Destiné aux élèves du CM1 à la 6e, Watt’SIM propose une manière ludique de découvrir les énergies renouvelables.

Avec Watt’SIM, les élèves accompagnés par leur encadrant peuvent successivement :

  • fabriquer en groupe une ou plusieurs des maquettes d’installations EnR (photovoltaïque, éolien et hydraulique) livrées en kit, ce qui leur permet de s’approprier le moyen de production concerné

  • visualiser et comparer la production d’énergie via des LEDs sur les maquettes, et sur un site internet associé

  • rapporter la production de la maquette à celle d’une maison grandeur nature, grâce à un système d’équivalence

  • visualiser et comprendre, toujours par le biais du site associé, la production par rapport à la consommation, via des pratiques de consommation qui pourront parler aux élèves : estimation de la charge de leur console de jeu ou smartphone, etc.

Watt’SIM a remporté le prix du défi Watt d’ici du CivicLab, porté par GEG. Les maquettes ont été fabriquées en lien avec le fablab de La Casemate, et une première version du site développée par l’équipe des 3 participants qui se sont rencontrés au cours du programme !

Et après ? Pour aller un cran plus loin, le projet aura notamment besoin d’enrichir la dimension pédagogique du site : quelles sont les équivalences, les données, les informations les plus à mêmes de faire comprendre aux élèves le fonctionnement des énergies renouvelables ? Comment la dimension ludique (compétitions entre classes, etc.) pourrait-elle être poussée ?

Si les porteurs n’ont pas l’intention de continuer à développer ce projet sur le long terme, toutes les briques sont en libre accès, en open source, afin que quiconque souhaite s’en emparer, le pousser plus loin, ou s’en servir avec des élèves puisse le faire !

Watt’SIM et ses porteurs seront présents durant le festival Transfo, lors de la journée du 14 mars à la Turbine.Coop, n’hésitez pas à venir à leur rencontre et découvrir le projet !


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4 février 2020 GCL38

Parce qu’on n’a pas toujours envie de faire la cuisine, la restauration à emporter est bien pratique. Mais qu’en est-il de son impact écologique ? Emballage et suremballage font partie du modèle économique de la vente à emporter.

C’est en commandant un bon petit plat un soir de démotivation culinaire que Caroline s’est fait la première fois cette réflexion. Inventer un nouveau système de consigne est rapidement apparu comme une évidence : en fait, on a juste besoin de vaisselle ! C’est décidé, elle se lance et décide de quitter son job dans l’industrie avec l’enthousiasmante ambition de lancer le projet dans le bassin Grenoblois.

Afin de tester mais aussi de renforcer son idée, elle participe alors à la deuxième édition du Grenoble Civic Lab. Et cette idée est déjà relativement aboutie, mais le CivicLab lui permet de la confronter à d’autres participants, d’identifier là où le numérique peut être utile à son projet (interface client et restaurateur, suivi des stocks, paiement…) et d’aboutir à une maquette fonctionnelle de ce à quoi le service Dabba pourra ressembler demain !

En septembre 2019, le résultat est plus que concluant puisqu’elle remporte le défi libre.

Quelques temps plus tard, Marion la rejoint. Après différentes expériences commerciales et une année 2019 autour du globe, elle aspire à se lancer dans le domaine du zéro déchet… Quelle belle surprise de découvrir l’initiative dabba en cours sur Grenoble. Quelques minutes de réflexion plus tard, poussée par son intuition et l’envie de réduire les déchets plus loin que dans sa simple maison, elle rejoint l’aventure !

Pour suivre leurs aventures, rendez-vous sur www.dabba-consigne.fr

Pourquoi dabba ?

Vous avez probablement vu le film lunchbox ? dabba, c’est une référence aux dabbawallahs, ces livreurs qui apportent chaque jour les lunchboxs dans les dédales de la gigantesque ville de Bombay. C’est un système vieux de 130 ans qui paraît d’une étonnante simplicité mais sa logistique d’une très grande précision et son service basé sur la confiance en font un modèle de performance.
Pour découvrir ou redécouvrir les dabbawallahs, une petite vidéo !